Gravures

L’oeuvre de Nicolas Poussin a été largement gravé depuis le 17e s.
Si vous possédez une gravure et souhaitez la faire estimer, vous pouvez demander une expertise gratuite auprès de nos experts.

Les principaux graveurs de Poussin (voir le catalogue des gravures de Poussin par Wildenstein) en France et en Italie :

Gérard Audran (1640-1703)

Formé au dessin par son père, professeur de gravure à l’Académie de Lyon, puis formé par Charles Le Brun. Après un aller-retour à Rome pour compléter sa formation, il est nommé à Paris graveur et pensionnaire du roi, et conseiller de l’Académie royale de peinture.

Il a gravé plusieurs oeuvres de Poussin, dont le Printemps, de la série des Quatre Saisons.

Jean Baron de Toulouse (1631-1660)

Ce graveur, dit Le Toulousain, naît en 1631, grave à Rome, d’après les oeuvres de Nicolas Poussin – La Peste d’Asdod, notamment – et divers maîtres (dont François Nicolas de Bar), où il y meurt à 28 ans.

Etienne Baudet (1638-1711)

Dessinateur et graveur à l’eau forte et au burin, formé dans l’atelier de Sébastien Bourdon, présent à Rome entre 1665 et 1673. Il est nommé graveur du roi en 1693.

Selon Bénézit les gravures de paysages qu’il réalise à partir des oeuvres de Poussin – dont le Paysage avec Diogène – comptent parmi ses plus belles réussites.

Jean Desaulx (actif entre 1786 et 1834)

Médaille d’or au salon de 1819, il a gravé plusieurs paysages, dont Agar dans le Désert de Pier Francesco Mola, et le Paysage avec Orphée et Eurydice de Poussin.

Michel Natalis (1610-1668)

Graveur liégeois, à Rome de 1633 à 1639. Il effectue divers séjours à Paris, notamment en 1661 où il grave plusieurs oeuvres de Poussin, dont la première version du Ravissement de saint Paul. Louis XIV le nomme premier graveur en 1668, mais il meurt la même année avant de pouvoir se rendre à Paris.

Jean Pesne (1623-1700)

Graveur et peintre français, à l’origine de plusieurs oeuvres gravées à partir des tableaux de Poussin, dont L’Assomption de la Vierge ou l’Autoportrait de Berlin.

6 réflexions au sujet de « Gravures »

  1. Bonjour,
    Je recherche la gravure de l‘adoration des Mages de Nicolas Poussin conservée au Musée de Dresde, qui serait de Guillaume Vallet à moins qu’un autre graveur l’ait réalisée!
    Cordialement
    DT

  2. Bonjour jai une gravure sur papier filigrane les septs sacrément (( confirmation )) de Nicolas poussin gravure signée Benoit audran

  3. Bonjour,
    Je suis en train de trier des gravures de différentes époque et qualité. J’en ai une sous les yeux qui me semble intéressante par son état et sa qualité d’exécution. Sous une scène mythologique signée à gauche N. Poussin Pinxit et à droite Castellus del et fc, on lit le texte suivant :
    « Oracle vivant des curieux et unique centre de la véritable curiosité,
    dédiée à Monsieur Simon Imbert Conseiller et secrétaire an Parlement d’Aix en provence, par son très humble obéissant serviteur Alexandre Colbenschlag ».
    Sauf erreur, Castellus et Colbenschlag ont tous deux été graveurs.
    Quel éclairage pouvez-vous m’apporter ?
    Amicalement.

    1. Merci pour votre message et désolé pour cette réponse tardive.
      La gravure que vous mentionnez, « Jupiter allaité par la chèvre Amalthée » ou « La Nourriture de Jupiter » ou encore « Jupiter Enfant Nourri par les Nymphes et les Coriphantes dans l’Ile de Crète » a été réalisée par Guillaume Chasteau vers 1680.
      Colbenschlag était un collectionneur lyonnais et Chasteau, à son retour d’Italie, séjourna à Lyon.
      Le tableau original, inversé, aurait été peint entre 1633 et 1636. Il est conservé à Berlin.
      (source : Georges Wildenstein – Les graveurs de Poussin au XVIIe siècle)

      1. Bonjour Monsieur,

        Je découvre ce jour seulement votre réponse que vous estimiez tardive. Que direz vous donc de la mienne !!!

        Avec grand retard je vous remercie infiniment de cet apport relatif au lyonnais Chasteau qui avait latinisé son nom en Castellus.

        Le monde de la gravure ancienne me passionne depuis de nombreuses années et nourrit à présent mon temps de retraité.

        Il me reste toutefois à apprendre à distinguer une gravure à l’eau forte d’une pointe sèche ou d’un burin.

        Je vous salue très amicalement.

        Armand WIZENBERG
        LUNEL

    2. J’ai la même gravure … avez-vous eu une réponse ? l’avez-vous fait expertiser ?

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